Déclaration Québécoise des
Droits
et Libertés des
Danseurs de
Considérant que la reconnaissance de la «danse nocturne» comme
moyen fondamental d’expression de tous les
membres de la tribu des danseurs et danseuses de la nuit constitue le
fondement de la liberté dans la société québécoise.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits des
membres de la tribu de maintenir et de faire progresser leur propre vie culturelle,
ont conduit à des actes de discriminations et d’intolérances qui révoltent
la conscience humaine et que l’avènement d’une société où tous seront libres de
danser et de se réunir en tout temps et en tout lieu susceptible de les
accueillir convenablement, libérés de la répression et de la mesquinerie, a été
proclamer comme la plus haute aspiration des membres de la
tribu.
Considérant qu’il est essentiel d’encourager le développement de la
danse nocturne et de faciliter son accessibilité à l’ensemble de la société
québécoise.
L’Assemblée Générale
proclame la présente Déclaration Québécoise des Droits et Libertés des Danseurs
de
Tous les québécois et
québécoises pratiquant la danse nocturne comme moyen fondamental d’expression ont le
droit de maintenir et de faire progresser leur propre vie culturelle dans le
respect de l’ordre public et du bien-être général des citoyens du Québec et ce
dans tous les lieux publics et à n’importe quel moment de la journée ou de la
nuit.
L’association défend les valeurs
suivantes : bonheur, amitié, amour, respect, solidarité & autonomie.
L’association encourage aussi le développement personnel et culturel de ses
membres.
L’association souscrit à
L’association représente les
membres auprès des autorités officielles (fédérales, provinciales et
municipales), des corporations sanitaires et policières et les organismes
communautaires.
L’association s’engage à
améliorer l’image publique et le style de vie de ses
membres.
L’association veille à la santé
et à la sécurité de ses membres lors d’événements.
L’association fait valoir le
«droit à l’existence» de la tribu et de la culture rave.
L’association veille à ce que
les autorités officielles, les corporations sanitaires et policières et les
organismes communautaires prennent leurs «responsabilités» envers ses
membres.
L’association défend le «droit à
disposer de la nuit» en toute liberté.
L’association défend les «droits
acquis» de la tribu auprès des autorités
politiques.